Savez-vous comment préparer votre personnel de première ligne à la protection de la communauté ?
Préparer les premières lignes de la protection communautaire est une tâche complexe. Il faut non seulement prévoir toutes les situations d’urgence prévisibles, mais aussi se préparer à celles qui ne le sont pas, comme la pandémie actuelle de coronavirus COVID-19. En outre, une préparation efficace nécessite une collaboration avec de multiples agences afin de garantir une réponse rationalisée.
Pour compliquer encore la préparation de la communauté aux situations d’urgence, on ne peut jamais prédire avec certitude comment les membres de la communauté réagiront en cas d’urgence. S’il est possible de mettre en place des plans globaux, il peut également être nécessaire de préparer des plans d’urgence en cas de panique collective, de troubles civils ou de non-respect des ordres d’évacuation (par exemple).
Ensuite, pour chaque type d’urgence, il faut tenir compte de l’ampleur de l’incident. Les tornades peuvent disparaître en quelques secondes ou durer plus d’une heure ; les incendies de forêt peuvent être éteints en quelques heures ou faire rage pendant des semaines ; et – selon la manière dont ils sont enregistrés – les événements impliquant des assaillants actifs peuvent consister en une arme à feu déchargée illégalement ou être de l’ampleur du tragique incident de l’hôtel Mandalay Bay.
Par la suite, la manière dont les responsables de la santé publique se préparent aux urgences communautaires varie d’une juridiction à l’autre, car il n’existe pas de solution unique en matière de planification des urgences. Certaines zones seront plus urbanisées que d’autres, disposeront de meilleures infrastructures ou d’un accès plus facile à l’eau. D’autres peuvent avoir des populations plus âgées, une topographie difficile ou une plus grande exposition aux risques liés aux matières dangereuses.
Préparer la communication de première ligne pour la protection de la communauté
Malgré toutes les variables, il existe un facteur constant dans la préparation des premières lignes de la protection de la communauté : la nécessité d’une communication efficace. En cas d’urgence, il peut être nécessaire d’alerter simultanément plusieurs agences, mais aussi les membres de la communauté afin qu’ils puissent évacuer, s’abriter sur place ou activer leurs propres plans de préparation aux situations d’urgence.
Une communication rapide et précise est d’une importance capitale en cas d’urgence. Plus les membres de la communauté sont avertis, moins il est probable que des résidents confus et terrifiés fassent obstacle à l’intervention d’urgence. De même, plus les premiers intervenants sont dépêchés rapidement, plus vite ils peuvent arriver sur les lieux de l’urgence et tenter de contenir l’événement.
Tout au long de l’intervention, les efforts doivent être coordonnés pour atténuer les conséquences ; la communication bilatérale est donc essentielle pour que les commandants de l’incident aient une connaissance maximale de la situation. Il est également important que les membres de la communauté soient fréquemment informés de l’évolution de la situation, car ils pourraient être amenés à revoir leurs plans si l’événement se propageait.
Parmi les « Et si », une autre considération critique
L’un des aspects essentiels de la planification de la préparation aux situations d’urgence est le suivant : « Que se passe-t-il si la personne habilitée à lancer l’alerte n’est pas disponible au moment où la situation d’urgence se déclenche ? L’absence de la personne habilitée peut être due à de nombreuses raisons. Par exemple, il peut ne pas être à son poste de travail, être bloqué dans les embouteillages, être en vacances, travailler à distance ou assister à une réunion personnelle.
Par conséquent, les plans de préparation aux situations d’urgence en matière de sécurité publique doivent tenir compte du fait que tout le monde peut ne pas se trouver au bon endroit au bon moment et mettre en place des politiques et des procédures pour faire face à cette situation potentielle. Après tout, il suffit qu’un acteur clé manque à l’équipe de gestion d’un incident pour que l’efficacité de l’intervention soit compromise.
Le fait de disposer de politiques et de procédures facilement accessibles – avec des listes de contrôle accessibles indiquant quelles agences doivent être contactées dans quels cas – permet aux membres de l’équipe secondaire d’assumer la responsabilité de la coordination des interventions d’urgence jusqu’à ce que les chefs d’équipe soient disponibles. Cela permet d’alerter les communautés en temps utile en cas d’événement et de ne pas retarder les interventions d’urgence.
Prendre en compte le facteur humain dans les interventions d’urgence
Si le fait de permettre à des membres secondaires de l’équipe de prendre le contrôle en cas d’urgence peut résoudre le problème de la rapidité des réponses, il introduit également la question du « facteur humain ». Il s’agit d’un problème pour lequel, quelle que soit la qualité de la formation des membres de l’équipe aux procédures d’urgence, il existe toujours un risque de panique, d’oubli de la formation et de non-respect des procédures correctes.
La solution consiste à mettre en place une plateforme de préparation et de communication configurée avec des politiques d’urgence, des directives spécifiques, un suivi des événements et des rapports, ainsi que des ressources accessibles en un seul endroit. Ainsi, toute personne appelée à intervenir en cas d’urgence dispose de toutes les informations nécessaires pour éviter toute confusion et minimiser les risques.
Le fait de disposer d’outils fiables, d’informations précises, de listes de contrôle accessibles, de politiques et de procédures disponibles d’un simple clic de souris aidera toutes les agences à mettre en place des plans de préparation et d’intervention pour l’ensemble de leur personnel dans les plus brefs délais.