Aider les collectivités à protéger le personnel électoral
Au cours des deux dernières semaines, Rave a réfléchi à ses conversations avec les communautés sur l’amélioration de la sécurité et de la communication pendant la période électorale. La capacité de ces sites à fonctionner de manière efficace et efficiente est vitale pour toutes les communautés du pays. Toutefois, ces installations sont généralement situées dans les espaces communs des municipalités, tels que les écoles, les centres communautaires, les hôtels de ville, etc. Les bureaux de vote sont des installations temporaires, occupées par des membres de la communauté désireux de participer au service civil local. Quel que soit l’endroit où se trouvent les bureaux de vote, ils sont situés dans des lieux connus pour être des cibles molles actives.
L’agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures (CISA) du ministère de la sécurité intérieure qualifie ces sites de « cibles faciles et de lieux très fréquentés » et les définit comme « des endroits facilement accessibles à un grand nombre de personnes et dont les mesures de sécurité ou de protection sont limitées, ce qui les rend vulnérables aux attaques ». Les bureaux de vote font désormais partie du débat sur l’augmentation du nombre d’attentats, perpétrés ou évités, contre des cibles vulnérables. Dans ce contexte, les premiers intervenants et les responsables des situations d’urgence ont dû mettre en place de plus en plus de protocoles de sécurité dans les bureaux de vote afin de s’assurer que le personnel électoral et les électeurs puissent voter en toute sécurité.
L’année dernière, l’une des conclusions de l’enquête 2021 de Rave Mobile Safety sur la confiance du public : Emergency Communication and Public Safety de Rave Mobile Safety indiquait qu’environ 75 % des personnes interrogées étaient très ou assez préoccupées par les actes de violence dans les lieux publics. En examinant ces préoccupations, on constate que les municipalités parlent de quatre tendances à utiliser pour mieux préparer les communications d’urgence dans les bureaux de vote.
Tendance 1 : installation de boutons de panique dans chaque bureau de vote
Dans les bureaux de vote, il n’est pas habituel d’avoir des secouristes en attente sur chaque site, car il ne serait pas possible de poster un agent des forces de l’ordre tout en conservant un personnel adéquat pour l’ensemble de la communauté. Par conséquent, si une situation d’urgence survient dans l’un de ces lieux, les membres du personnel électoral de nombreuses juridictions appellent le 9-1-1, tout comme le public normal, et la notification aux autres parties prenantes importantes n’est connue que bien après l’incident ou après qu’il a été résolu. Les bureaux de vote pouvant devenir des cibles faciles à haut risque, il est important que tous les responsables concernés soient prévenus et dépêchés rapidement pour atténuer les situations d’urgence.
Grâce à l’application du bouton de panique, les membres du personnel électoral pourraient joindre simultanément le 9-1-1, les premiers intervenants, les fonctionnaires et le personnel de gestion du scrutin en appuyant simplement sur un bouton. Qu’il s’agisse d’un assaillant actif, d’une urgence médicale, d’un incendie ou d’une autre urgence, les forces de l’ordre et les premiers intervenants auront accès à ces informations et seront mieux équipés pour arriver sur les lieux préparés. Le signalement précis du type d’incident qui se produit, ainsi que les données de localisation précises et les vérifications dynamiques de l’état des personnes impliquées, permettent de réduire les délais d’intervention des services d’urgence, ce qui peut permettre de sauver des vies. Avec des informations et des activités aussi sensibles dans les bureaux de vote, il est important de donner la priorité aux urgences dans ces lieux, ce qu’un bouton d’alarme peut accélérer grâce à l’installation de cet outil.
Tendance 2 : Améliorer le système actuel de notification en masse
Lorsqu’une situation d’urgence, ou même un retard dans les opérations, affecte le bureau de vote, il est important que les autorités électorales soient en mesure d’envoyer rapidement et facilement des messages en interne aux membres du personnel électoral, ainsi qu’en externe, c’est-à-dire aux personnes qui ont l’intention de voter dans ce bureau de vote. Il peut s’agir de messages sur le problème lui-même, de mises à jour pertinentes et d’actions à entreprendre par le personnel de vote ou l’électeur afin de poursuivre ses activités.
Dans ce cas, les notifications de masse peuvent permettre aux autorités d’envoyer des messages à l’ensemble des agences ou départements, et des messages externes au public simultanément, par le biais de textes, de courriels, d’appels vocaux, d’affichage numérique et d’alertes de bureau, le tout à partir d’un point de lancement unique. Tous ces messages peuvent être envoyés à des audiences spécifiques créées grâce à des capacités de géofencing qui peuvent être coordonnées avec les cartes des circonscriptions électorales. Il est important de noter que pour les messages externes, les résidents peuvent recevoir des messages dans les modes et les langues qu’ils préfèrent, ce qui permet à ces notifications de l’agence de devenir une source d’information fiable.
Tendance 3 : Mise en place de capacités d’envoi de SMS dans les deux sens pour permettre aux membres du personnel de vote de signaler discrètement des problèmes sur le lieu de vote
Dans ce cas, l’autorité de vote peut permettre aux membres du personnel électoral designaler toute activité suspecte. et d’autres préoccupations.Les administrateurs peuvent alors suivre les soumissions et communiquer discrètement avec l’agent électoral sur les prochaines étapes. L’administrateur peut ensuite utiliser ce système de communication pour fournir une vision plus globale des incidents survenus le jour du scrutin.Cela peut permettre aux municipalités de se préparer aux prochaines élections en comprenant où des ressources supplémentaires doivent être déployées.
Les avantages supplémentaires de ce type de système de communication sont les suivants : (1) Confirmations. Dans le cas d’événements sensibles, les personnes qui reçoivent les alertes d’urgence peuvent confirmer qu’elles ont reçu le message, ce qui garantit aux autorités que leurs messages sont reçus par les bonnes personnes ; (2) Vérifications de l’état d’avancement. Un système de communication bidirectionnel peut offrir des fonctions d’enquête qui permettent aux autorités de mener des enquêtes sur le bien-être. À la suite d’événements urgents ou non, les administrateurs désignés peuvent contacter leurs employés pour s’assurer qu’ils sont en sécurité, qu’ils ont été recensés et qu’ils sont prêts pour les prochaines étapes du traitement des votes.
Tendance 4 : Utilisation d’un outil de collaboration en cas d’incident pour suivre les procédures de sécurité dans les bureaux de vote
Comme nous l’avons souligné tout au long de cet article, il est impératif de pouvoir se tenir au courant de l’état de santé et de la situation des bureaux de vote en raison des urgences potentielles qui peuvent survenir sur ces sites. La plupart des bureaux de vote s’appuient sur un système désagrégé de communication et de reddition de comptes qui n’est généralement conservé que sur papier et remis par courrier électronique ou en personne. Tous les bureaux de vote n’étant pas situés à proximité du siège, il faut du temps pour comprendre ces mises à jour et savoir quand chaque bureau est prêt pour les étapes suivantes. En cas d’urgence, ce système est loin d’être idéal.
Grâce à une plateforme de collaboration en cas d’incident, les autorités de vote peuvent lancer une séquence d’actions et les personnes chargées de certaines tâches recevront des alertes simultanément. Les tâches seront répertoriées, indiqueront à qui elles ont été assignées, préciseront leur statut et afficheront des notes supplémentaires, fournissant ainsi aux administrateurs une chronologie détaillée. Ce système permet aux autorités électorales de connaître l’état de santé général de chaque bureau de vote et de s’assurer qu’en cas d’incident nécessitant une intervention sur le terrain, un protocole de sécurité peut être mis en œuvre rapidement et conformément à la formation reçue par les membres du personnel électoral avant le jour du scrutin.
Ces éléments peuvent contribuer de manière positive à la mise en place d’une plate-forme de communication et de collaboration fiable et essentielle, qui permettra en fin de compte au personnel électoral, aux responsables des situations d’urgence, aux premiers intervenants et aux représentants du gouvernement de mieux gérer et de minimiser les problèmes de sécurité.
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