Qu’est-ce que la police de proximité ?
Mise à jour : 1er août 2023
Le gouvernement fédéral a créé la police de proximité en 1994 pour contribuer à réduire la criminalité et d’autres menaces pour la sécurité publique. Aujourd’hui, le programme National Night Out, la technologie Smart911 et d’autres programmes axés sur la communauté permettent d’établir des relations positives entre les forces de l’ordre, les organisations gouvernementales locales et les résidents de la communauté. Ce modèle de collaboration policière permet aux premiers intervenants et aux citoyens de travailler ensemble pour identifier les menaces potentielles et répondre de manière proactive aux préoccupations, afin de réduire la criminalité et d’accroître la sécurité publique.
Qu’est-ce que la police de proximité ?
Bien que la police de proximité et les efforts qui l’entourent puissent sembler différents dans chaque juridiction, les objectifs sous-jacents sont les mêmes. En fin de compte, toutes les stratégies de police de proximité ont en commun trois éléments clés : la transformation de l’organisation, les partenariats communautaires et la résolution partagée des problèmes.
Depuis les débuts de la police de proximité dans les années 1960, les autorités locales et les responsables de l’application de la loi ont élaboré une série de réformes visant à réduire la criminalité dans les quartiers. Une étape clé dans l’évolution – l’amélioration des relations entre les officiers de police et les résidents locaux. Le gouvernement fédéral a approuvé les réformes en adoptant la loi sur la lutte contre les crimes violents et l’application de la loi (Violent Crime Control and Law Enforcement Act) en 1994. La loi a créé l’Office of Community Oriented Policing Services (COPS).
Depuis sa création, le programme COPS a financé plus de 13 000 des 16 000 organismes chargés de l’application de la loi aux États-Unis. Ces organismes utilisent l’argent pour former les policiers et les responsables locaux aux stratégies de police de proximité, à la prévention du terrorisme, à la sécurité dans les écoles et à la lutte contre la criminalité. Aujourd’hui, les services de police qui pratiquent la police de proximité desservent environ 81 % de la population américaine.
L’outil Crime Data Explorer du Federal Bureau of Investigation montre une tendance significative à la baisse des taux de crimes violents entre 1994 et 2020. Il existe une corrélation évidente entre la mise en place du COPS et l’accent mis sur la police de proximité, d’une part, et la baisse continue des taux de criminalité, d’autre part.
En 1994, le taux de criminalité violente aux États-Unis était de 713,6 pour 100 000 habitants. En 2020, ce chiffre était tombé à 398,5 pour 100 000 habitants. Les statistiques sur les atteintes aux biens montrent une tendance similaire. En 1997, le taux d’infractions contre les biens aux États-Unis était de 4 660,2 pour 100 000 habitants. En 2020, le taux était de 1 958,2 pour 100 000 personnes. Ces chiffres démontrent de manière irréfutable l’efficacité de la police de proximité.
« La mission de l’Office of Community Oriented Policing Services (COPS) est de promouvoir la sécurité publique par la pratique de la police de proximité. En s’attaquant de manière proactive aux causes profondes des comportements criminels et des troubles de l’ordre public, plutôt que de se contenter de répondre aux crimes une fois qu’ils ont été commis, la police de proximité se concentre sur la prévention du crime et de l’atmosphère de peur qu’il crée ». – Ministère de la justice
Comment fonctionne la police de proximité ? Les trois éléments clés des stratégies de police de proximité
La stratégie de police de proximité comporte trois éléments clés : la transformation de l’organisation, les partenariats communautaires et la résolution partagée des problèmes. Ces trois composantes décentralisent les opérations de police, rendent les agents des forces de l’ordre plus responsables devant la communauté et s’attaquent aux causes profondes de la criminalité dans les quartiers d’une manière qui renforce la confiance dans les forces de l’ordre.
Transformation organisationnelle
Pour améliorer les relations entre la police et la communauté, il ne suffit pas de changer d’attitude. Il est également essentiel de procéder à une redistribution décentralisée des ressources afin de permettre aux forces de l’ordre de mieux comprendre les préoccupations des quartiers. Les contacts fréquents entre la police et les membres de la communauté permettent aux organismes chargés de l’application de la loi de mieux utiliser les ressources disponibles pour répondre aux préoccupations locales.
Au fil des décennies, les réductions budgétaires ont obligé les services répressifs à faire plus avec moins de ressources. Elles ont réagi en recrutant des civils pour occuper des fonctions de soutien essentielles, telles que la répartition, la criminalistique, la tenue de registres et les tâches administratives.
Dans certaines juridictions, les civils représentent aujourd’hui jusqu’à la moitié des effectifs des forces de l’ordre. Cette approche communautaire permet aux ressources de la sécurité publique d’aller plus loin. En outre, la « civilianisation » libère des policiers qui peuvent être déployés dans le cadre de la police de proximité et permet à un plus grand nombre de résidents locaux d’être en contact étroit avec les forces de l’ordre.
Partenariats communautaires
Le terme « partenariats communautaires » a des significations différentes selon les juridictions. Dans de nombreux cas de police de proximité, il s’agit de développer des relations entre les forces de l’ordre et les organisations confessionnelles, les conseils de locataires, les groupes d’entreprises, les agences gouvernementales locales, les prestataires de services sociaux, les écoles et les entreprises locales.
Ces partenariats ne se limitent pas à des réunions périodiques de surveillance de quartier. Il s’agit plutôt de projets permanents destinés à accroître les interactions entre la police et les membres de la communauté. Dans de nombreux cas, les stratégies de police de proximité sont plus efficaces lorsque les services répressifs sont regroupés avec d’autres services municipaux, tels que le paiement des factures de services publics ou l’obtention de permis de stationnement.
Cette approche s’appuie sur la transformation de l’organisation. Dans ces lieux de regroupement, la plupart des interactions entre la police et la communauté impliquent des employés civils ou des volontaires locaux, ce qui facilite l’identification et la résolution des problèmes locaux. Ces événements permettent aux services répressifs de dialoguer avec les groupes de surveillance de quartier et de partager des conseils de prévention de la criminalité.
En 1984, la National Association of Town Watch a créé une approche formelle pour développer ces partenariats locaux : National Night Out. Ce programme est « une campagne nationale de renforcement des communautés qui encourage les partenariats entre la police et les communautés ». Les événements annuels rassemblent les citoyens et les policiers locaux dans des circonstances positives afin de lutter contre l’isolement et de promouvoir la camaraderie. Les célébrations peuvent inclure des séminaires, des festivals, des fêtes, des défilés, des fêtes de quartier, des événements pour les jeunes et des expositions.
Résolution partagée des problèmes
La transformation organisationnelle et les partenariats communautaires intentionnels facilitent la résolution commune des problèmes. Les services de police qui donnent la priorité à la police de proximité forment les agents à collaborer avec les membres de la communauté pour résoudre les problèmes de manière active et créative. Cette approche proactive offre de meilleurs résultats que les réponses réactives à la criminalité et aux troubles de l’ordre public.
Le modèle SARA est l’une des approches les plus courantes de la résolution partagée des problèmes dans le cadre de la police de proximité. L’acronyme signifie Scanning, Analysis, Response and Assessment (analyse, réponse et évaluation). L’idée est d’identifier et d’analyser les problèmes récurrents de la communauté et de consulter les résidents locaux pour déterminer la cause profonde et trouver des solutions efficaces à long terme.
Il est prouvé que le modèle SARA de résolution partagée des problèmes peut réduire la criminalité de manière significative (par rapport aux modèles de réponse traditionnels). Une étude réalisée en 2010 a montré que la résolution proactive des problèmes améliorait considérablement la sécurité publique en résolvant les problèmes sociaux avant qu’ils ne contribuent à la criminalité.
Le rôle de la technologie dans le modèle de police de proximité
La technologie joue un rôle important dans les trois composantes clés de la police de proximité. Les technologies de communication essentielles facilitent la transformation de l’organisation, le partenariat avec la communauté et la résolution partagée des problèmes.
Au cours de la dernière décennie, la technologie mobile a transformé la police de proximité. Selon un rapport de 2016, 95 % des services de police locaux et d’État ont mis en œuvre un ou plusieurs types de technologies, telles que les médias sociaux et les plateformes de partage d’informations. En outre, « les services les plus proches de la police de proximité… ont mis en œuvre et utilisé davantage de technologies ».
Les services d’envoi de messages anonymes ont considérablement accru l’engagement de la communauté, permettant aux services de police de mieux comprendre les problèmes récurrents au sein de la communauté. Des fonctionnalités telles que la communication cryptée bidirectionnelle et l’enregistrement et l’analyse en temps réel mettent en évidence les tendances et permettent d’obtenir de meilleurs résultats.
Rave Mobile Safety, une société de Motorola Solutions, offre plusieurs solutions qui soutiennent la police de proximité. Smart911 permet aux habitants de créer des profils de sécurité personnels contenant des informations sur eux-mêmes et leur foyer. Les utilisateurs de Smart911 peuvent également s’inscrire pour recevoir des alertes d’urgence locales concernant les intempéries, les incidents de circulation, les travaux routiers, les pannes d’électricité, les personnes disparues et les activités des forces de l’ordre dans leur région.
En cas de crise, les premiers intervenants peuvent accéder à la base de données des profils de sécurité Smart911 via la suite Rave 911. Smart911 facilite une réaction rapide et efficace en cas de crise en fournissant aux personnes qui répondent aux appels du 9-1-1 et au personnel d’urgence des informations essentielles, notamment le nom complet de l’appelant, son adresse, son numéro de téléphone, son état de santé et les personnes à contacter en cas d’urgence. Ensemble, ces outils permettent d’obtenir de meilleurs résultats dans les situations de crise.
L’accès aux bons outils et à la bonne technologie peut contribuer à la réussite des efforts de la police de proximité, et Rave Mobile Safety propose une gamme de solutions de communication essentielles. Pour en savoir plus sur la façon dont Rave Mobile Safety peut aider votre communauté à se préparer, à réagir et à se remettre des situations d’urgence, réservez une démonstration dès aujourd’hui.