Un nouveau rapport de Motorola Solutions pose des questions sur la sécurité à l’école et y répond
Près de 50 millions d’élèves et 3 millions d’enseignants reprendront le chemin des écoles primaires et secondaires dans tous les États-Unis ce mois-ci ou juste après la fête du travail. Il s’agit d’un rite de passage annuel qui suscite généralement des émotions mitigées. Les enfants d’âge scolaire, les éducateurs et les parents ont tendance à être à la fois tristes de voir l’été se terminer et enthousiastes à l’idée de franchir de nouvelles étapes, mais ces dernières années, ils ont ajouté une autre considération au mélange : l’anxiété liée aux questions de sécurité. Avec 23 fusillades dans les écoles ayant fait des blessés ou des morts au cours des six premiers mois de l’année et l’augmentation des brimades, est-il surprenant que les membres de la communauté scolaire de la maternelle à la terminale appréhendent de reprendre la lecture, l’écriture et le calcul ?
Pour mieux comprendre les sentiments concernant la sécurité à l’école, Motorola Solutions a interrogé 1 000 éducateurs et 1 000 parents de la maternelle à la terminale dans tout le pays avant la nouvelle année scolaire. Les personnes les plus concernées ont été interrogées sur leurs principales préoccupations en matière de sécurité, sur les protocoles de préparation aux situations d’urgence, sur les méthodes de communication, sur les technologies en place et sur la formation. Le principal enseignement du rapport 2023 sur la sécurité à l’école? Les parents et les éducateurs sont plus préoccupés par la sécurité à l’école aujourd’hui qu’il y a cinq ans (67 % des deux groupes).
Comment se sentent les parents ?
Soixante-six pour cent des parents et 72 % des enseignants déclarent que la sécurité est un facteur important dans le choix d’une école où envoyer leurs enfants ou enseigner. La bonne nouvelle, c’est que les deux groupes ont confiance dans les plans de préparation et d’intervention en cas d’urgence de leur école. Malgré cela, les parents sont préoccupés par les brimades/cyberbrimades (67 %), les tireurs actifs (56 %) et la santé mentale des élèves (55 %), tandis que les enseignants considèrent que la santé mentale des élèves (72 %), un personnel suffisant pour assurer la sécurité des écoles (56 %) et les brimades/cyberbrimades et la santé mentale des enseignants/du personnel (55 % chacun) sont leurs plus grandes inquiétudes.
Quels sont les canaux de communication utilisés ?
Dans la mesure du possible, les écoles doivent essayer d’anticiper les problèmes de sécurité. À cette fin, l’étude montre que 43 % des parents sont en mesure de soumettre des demandes d’information. Conseils anonymes ou confidentiels aux responsables de l’école, aux autorités chargées de la sécurité publique ou aux deux via un portail/site web en ligne (43 %), une ligne téléphonique (38 %) ou des SMS (36 %), mais près de la moitié des enseignants interrogés déclarent ne pas être en mesure d’envoyer de telles informations. Les notifications d’alerte telles que celles fournies par Rave Mobile Safety sont également essentielles et doivent tenir compte d’une multitude de modalités afin que les personnes soient informées des urgences par les canaux qu’elles préfèrent. En cas d’urgence, 89 % des parents affirment que la communication est rapide et que l’école de leur enfant dispose d’un système d’alerte qui les contacte par téléphone, par SMS et/ou par courrier électronique. Quatre-vingt-quatre pour cent des enseignants déclarent être informés et recevoir des instructions en cas d’urgence survenant sur le campus ou à proximité. Plus de la moitié des éducateurs interrogés déclarent qu’ils utiliseront le téléphone de la classe pour appeler le bureau principal en cas d’urgence. Cette approche aurait pu avoir du sens dans le passé, mais aujourd’hui nous savons qu’il est important de mettre en boucle les responsables du district, les responsables des appels au 9-1-1 et les premiers intervenants en même temps afin d’accélérer la réponse.
Quelles sont les technologies de sécurité utilisées ?
Plus de la moitié des parents (54 %) déclarent ne pas avoir vu de nouvelles technologies de sécurité mises en œuvre dans l’école de leur enfant, tandis que 71 % des enseignants déclarent que leur école a introduit de nouvelles technologies de sécurité au cours des deux dernières années. Compte tenu de l’environnement actuel, riche en subventions pour la sécurité des écoles, et de la législation en faveur de mesures de sécurité accrues, il est possible que nous assistions à une plus grande sensibilisation à l’avenir. Après tout, les technologies de sécurité jouent un rôle important dans la détection, le signalement et la communication des comportements préoccupants. Les parents indiquent que l’école de leur enfant utilise des équipements de sécurité vidéo, des protocoles de gestion des visiteurs, des équipements de contrôle d’accès, des notifications d’alerte, des radios bidirectionnelles et des systèmes de sonorisation à des fins de sécurité. Quarante-six pour cent de ces responsables accueilleraient favorablement le déploiement d’une application de bouton de panique comme le Panic Button de Rave, qui permet aux enseignants et au personnel d’avertir directement et rapidement le 9-1-1.
Quelle est la position des écoles en matière de formation ?
Quatre-vingt-neuf pour cent des parents déclarent que leur enfant a participé à un exercice de fermeture de l’école, tandis que 96 % des enseignants affirment avoir participé à une telle formation. La majorité des parents déclarent que l’école de leur enfant a également organisé une formation à la préparation aux tirs actifs. Près de trois quarts des enseignants ont participé à ce type d’exercice avec des élèves, et 10 % y ont participé sans élèves. Plus de la moitié des enseignants ont eu des contacts avec les premiers intervenants au cours de leur formation ; trente-six pour cent d’entre eux souhaiteraient avoir des contacts avec ces responsables, mais ne l’ont pas encore fait.
Qui peut tirer des enseignements de ces résultats ?
Que vous soyez parent, enseignant, personnel scolaire ou professionnel de la sécurité publique, ces résultats peuvent contribuer à stimuler les observations et les conversations. Les meilleures pratiques en matière de sécurité à l’école prévoient d’expliquer aux parents les plans de préparation aux situations d’urgence, les protocoles d’intervention et les processus de notification à différents moments de l’année. De même, les enseignants et le personnel doivent être informés tout au long de l’année scolaire des technologies, des formations et des ressources mises en place dans leur intérêt et dans celui de leurs élèves. La connaissance des stratégies et des solutions en place peut contribuer à apaiser les inquiétudes des parents et des enseignants de la maternelle à la 12e année et, en fin de compte, à faire en sorte que l’année scolaire 2023-2024 soit aussi sûre que possible pour toutes les parties concernées.